Violences dans les manifestations : "Au rythme où on va, quelqu'un va mourir

01-05-2016 à 17:39:26
Les CRS ont riposté par des tirs de gaz lacrymogène. Avenue Daumesnil déjà, les forces de l'ordre avaient été sifflés et hués par des dizaines de manifestants, certains très virulents, qui criaient "Cassez-vous !" ou "Dehors la police !". Certains jeunes étaient équipés de casques attachés à leur sac.

Les policiers pris à partie par 300 individus

Peu après 16h, la préfecture de police de la capitale a indiqué via Twitter (voir ci-dessous) que des policiers avaient été priss à partie par "300 individus violents", rue Crozatier, dans le XIIe arrondissement de Paris, non loin de là où défile le gros du cortège.

#manifestation Jets de projectiles sur les forces de l'ordre par un groupe de 300 individus violents sur Crozatier
A 16h25, les CRS ont chargé sur le boulevard Diderot pour disperser ces groupes, au milieu desquels une seule banderole proclamait "soyons ingouvernables". Les CRS ont été rejoints par des policiers en tenue anti-émeutes. La BAC était également bien visible. Après leur intervention, le calme semblait revenu, juste troublé par les slogans et les sifflets.

Le reste de la manifestation se déroule dans le calme

Dans ce défilé, pour la grande foule qui marchait dans le plus grand calme, un autre slogan résumait l'état d'esprit : "Retrait, retrait, de la loi travail. Ni amendable ni négociable", faisant écho aux mots d'ordre scandés dans les défilés ayant eu lieu plus tôt dans d'autres villes de France, la plupart du temps dans le calme et par un beau soleil.

Unis par cette revendication, pour la première fois depuis 2009 les secrétaires généraux de la CGT, Philippe Martinez, et de FO, Jean-Claude Mailly, conduisaient de conserve la manifestation, aux côtés des responsables de la FSU et de Solidaires, pour rejoindre la place de la Nation. A l'appel des syndicats de salariés, se sont joints les syndicats d'étudiants et lycéens Unef, UNL et FIDL.